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Page:Nerciat - Le Diable au corps, 1803.djvu/223

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LE DIABLE AU CORPS.


en désignant Hector.)


Le premier homme du monde pour cet amusement-là, d’abord…

LA MARQUISE, avec oppression.

Ah ! ce n’est pas la peine… de me le dire.

LE TRÉFONCIER, à l’oreille.

Bardache unique, impayable.

LA MARQUISE, presque sans
voix, et fermant les yeux.

Cela ne me regarde pas.

LE TRÉFONCIER, vivement.

Peste ! mais cela me regarde, moi.

LA MARQUISE, souriant et pâmant.

Ne me fais pas rire… vilain homme.

LE TRÉFONCIER.

Vilain, tant qu’il vous plaira, mais chacun songe à ses petits intérêts.

LA MARQUISE, à l’agonie.

Lai… laisse-moi songer aux miens : ha !… ha !… il est divin… je pars… me voilà partie…

                  (Pendant cette crise de plaisir, elle serre de toute sa force un des doigts du Tréfoncier.)