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Page:Nerciat - Le Diable au corps, 1803.djvu/328

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LE DIABLE AU CORPS.


frottait, me maniait, me retournait, m’admirait… et me faisait admirer à mon tour ce qu’elle croyait avoir de superbe. — Vois, mon petit, comme cela est dodu ! prends-moi ce teton… et celui-ci… (l’un après l’autre, car il ne m’était pas possible, n’ayant que deux mains, de tenir ces deux Messieurs à la fois.) Baise-moi ce bouton. (J’en avais la bouche pleine.) — Puis se retournant vîte et la croupe élevée : — Tiens, mon bougre, puisque tu aimes les culs, voilà un cul, celui-là…

LA MARQUISE.

Je gage que l’eau vous vint à la bouche ?

BELAMOUR.

Pourquoi n’en pas convenir ? Je crus qu’il n’y avait plus qu’à pousser, moi : j’allais tout bonnement.

LA MARQUISE.

Quelle docilité !

BELAMOUR.

Mais aussi-tôt, crac… ma diablesse à plat-ventre ! — Comme il y va, ce petit merlan ! il ne faut que lui en montrer ! Pas d’ça, Lisette ! Quand ce serait un Prince ! Ça s’voit, mon ami : ça s’magne[1], passe pour ça ; mais dam ! on n’y met rien… — Je me contentai donc de ce qui m’était permis… Eh bien ! qu’en dis-tu ? voilà de la chair ? cela vous met son monde en train ? — Par malheur, ces dernieres réflexions

  1. Pour, cela se manie.
  2
2.