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Page:Nerciat - Le Diable au corps, 1803.djvu/350

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LE DIABLE AU CORPS.


y faire ma tevoir, et fous… si l’y être pas ein grand Tame, mort da mon vi… fous l’y faire voir tout t’abord…

LA MARQUISE.

C’est tout de bon !

(À Belamour.)


Je vais me débarrasser d’elle. Passez un moment là-dedans.

(Il obéit.)
LA COMTESSE, appellant.

Marquise ? ma chere Marquise ?

(Elle frappe à coups de poing contre la porte.)

Vîte ! eh vîte ! ouvrez-moi : votre

coquin de Suisse me manque : faites-moi raison de ce bélître-là.

                  (La Marquise, avant d’ouvrir, écoute encore pendant quelques instans.)

LE SUISSE, furieux.

Moi point coquin, Matame ; moi Chorche-Fridrick Imhoff, de la canton d’Underwald. Moi l’afoir serfit pendant vit ans tans l’régiment Fiespack : moi point pélibre, entente-vous.

(La porte s’ouvre.)





LA COMTESSE, se jettant dans
le cabinet de toilette.

Grand merci, ma chere, quoique vous veniez un peu tard à mon secours. C’est un rude homme, au moins, que ce M. Chorche-