Aller au contenu

Page:Nerciat - Le Diable au corps, 1803.djvu/351

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
42
LE DIABLE AU CORPS.


Fridrick Imhoff ?

(La Marquise sourit.)


Mais je vous boude : il est bien mal à vous de ne pas excepter… même moi, quand il vous plaît d’être en retraite.

LA MARQUISE.

Je vous demande pardon, ma toute aimable ; mais je ne comptais point sur vous : je vous croyais à la campagne.

LA COMTESSE.

Nous sommes en ville depuis deux jours.

LA MARQUISE.

Georges ? Vous avez fait votre devoir ; cela est fort bien : mais une autre fois, ne renvoyez point Madame. Je suis toujours visible pour elle.

LE SUISSE.

À la poun’heure, Matame. Moi pas content quand che tois faire affronte à l’monte… Mais sti Tante il a foulu moi forcir !

LA COMTESSE, gaiement.

Ne croirait-on pas que j’ai tenté de violer ce petit mignon !

(Au Suisse.)


Retenez bien, du moins, ce qu’a dit la Marquise… Toujours, visible pour moi.