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Page:Nerciat - Le Diable au corps, 1803.djvu/427

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LE DIABLE AU CORPS.


la plus variée ; et les ressources les plus singulieres, les plus recherchées pour les plaisirs de toutes especes auxquels ce mystérieux séjour est consacré. — Le moment où commence le dialogue qui suit, est celui où le Prélat introduit, sous les noms de Georges Müller, et de Frédéric Schmitz, le comte Georges de K… et le baron Frédéric de W





LE TRÉFONCIER, d’un ton poli de cour.

Je suis vraiment au désespoir, Mesdames, de m’être fait attendre, mais je voulais vous donner ces Messieurs,

(qu’il nomme)


dignes de jouir de vos talens, et de signaler aussi les leurs devant vous.

(À ses cousins…)


Je ménage la modestie de Mesdames…

(Il forge vîte deux noms
de fantaisie.)


Déja vos yeux les ont jugées, et j’y lis tout le gré que vous me savez maintenant de la petite violence qu’il m’a fallu vous faire pour vous attirer ici.

M. GEORGES.

Nous nous serions mis aux genoux de votre Excellence pour solliciter la faveur dont elle nous fait jouir, s’il nous eût été possible d’en deviner tout le prix. —

                  (Un regard spirituel et tendre du côté de la Marquise.)