Aller au contenu

Page:Nerciat - Le Diable au corps, 1803.djvu/593

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
5
LE DIABLE AU CORPS.


devenir.

                  (Un baiser lui ferme la bouche ; elle est soulevée : on l’emporte dans la chambre.


— À droite,

                  (dit-elle.) En effet, on va trébucher contre un lit ; on l’y renverse ; et, zag-zag, en deux coups de reins le demi-viol est consommé.


Dieu te le rende !

                  (dit-elle en soupirant ;) elle croit apparemment que c’est là tout ce qu’on lui destine : mais elle se trompe : le charme de la premiere accolade est à peine dissipé, que déja s’y lie celui d’une seconde.


— Du moins,

(dit-elle en s’accordant)


fait-il bon n’être pas réveillée pour rien.

                  Et la voilà, d’un cœur !… à la besogne, qui est bientôt achevée.


— Çà, mon ami !

(sentant que tout pourrait bien n’être pas dit encore)


nous ne sommes pas au mieux de cette maniere : puisque le diable s’en mêle et qu’il faut que cela dure, ayons du moins nos aises : chemin faisant, j’aurai peut-être la satisfaction d’apprendre avec qui j’en découds.

LA VOIX.

Jé suis…

NICOLE, interrompant.

Un excellent tapeur d’abord ; et le porteur d’un braquemart adorable.

  3
1..