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Page:Nerciat - Le Diable au corps, 1803.djvu/729

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LE DIABLE AU CORPS.

LA MARQUISE.

On n’a pas un meilleur caractere.

LA COMTESSE, gaiement.

Si bon, que si le cœur en disait au cher Comte…

(Elle prend la posture la plus expressive).
LE COMTE, plaisamment.

Ah ! quel audacieux oserait, sans intervalle, se mettre à rivaliser avec l’image de Dom Ribaudin !

LA COMTESSE.

Venez, venez, mauvais railleur, vous me devez bien cette amende honorable pour vos impertinences.

LA MARQUISE, ayant porté la main sur la culotte du Comte.

Je t’assure, ma chere, qu’il en meurt d’envie, et qu’il est pour le coup venu sans avoir fait ses adieux au petit nez d’ébene…

LE COMTE,, après quelques
lazzis, s’approche de la
petite Comtesse et l’enfile.

Excusez du peu…

LA COMTESSE.

Comment donc ! vous êtes superbe aujourd’hui…

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9…