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Page:Nerciat - Le Diable au corps, 1803.djvu/739

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LE DIABLE AU CORPS.


leur succès, ou je ne quitterai point la lice sans que chaque champion ait fait tout au moins un coup de lance avec moi ?

LA MARQUISE.

Comme elle y va ! Tout doux, l’amie : et les autres donc ?

(Au Comte.)


Madame suppose apparemment qu’il ne doit y en avoir que pour elle !

LE COMTE, baisant la main
de la Marquise.

Charmant souci ! Il est, pour demain, d’un bien heureux présage ! — Mais si nous nous dépêchions de dîner ? car il est indispensable d’aller coucher tous à Paris, où notre présence sera nécessaire pour différens préparatifs.

                  (La Marquise sonne et ordonne qu’on hâte le dîner. — Le Comte continue).


À propos ! J’oubliais de vous faire part d’un accident fâcheux arrivé à quelqu’un que je crois être ou du moins avoir été de votre connaissance !

LA COMTESSE.

Si vous le nommiez…

LE COMTE.

Le Vicomte de Molengin, garçon d’esprit, fort aimable ?