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Page:Nichault - Le Mari confident.pdf/84

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en aidant madame des Bruyères à monter dans sa voiture.

Et, malgré les instances de l’ambassadeur, Adalbert et Sosthène rentrèrent avec lui au palais de France.



VIII


Plusieurs jours se passèrent en observations réciproques qui affermirent seulement Adalbert et Clotilde dans l’opinion que l’amour de la princesse Ercolante et celui de Sosthène, loin d’être découragés, devenaient de plus en plus vifs et menaçaient de tourner à la passion.

Gervais, adroit agent de police amoureuse, instruisait son maître des moindres démarches de la comtesse. Il lui apprit un soir, en le déshabillant, qu’elle allait souvent le matin, à l’heure où l’on ne fait pas de visite, dans une petite rue de Naples, assez mal famée ; que là, elle entrait dans la mai-