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Page:Nichault - Scenes du jeune age V1.pdf/178

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les yeux ; il veut serrer la main de Jean-Louis en signe de reconnaissance, mais la corde qui l’attache aux barreaux de la voiture ne le lui permet pas. Le signal du départ est donné. En vain Jean-Louis se jette aux pieds du commandant pour obtenir un seul moment encore ; en vain il lui montre le visage pâle et les yeux mourants du jeune prisonnier.

— Regardez-le, dit-il avec l’accent du désespoir : si on ne le secourt pas, il va mourir.

— Tant mieux, tant mieux, répond le gendarme : cela en