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Page:Nichault - Scenes du jeune age V1.pdf/234

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n’était séparée du cabinet d’étude que par une porte vitrée. Ils tremblèrent d’avoir été entendus par quelque personne de la maison, et ils s’enfuirent dans l’antichambre, comme s’ils avaient été poursuivis par des voix menaçantes. Hélas ! ils l’étaient par celle de leur conscience, la plus implacable de toutes.

L’heure du dîner étant venue, il leur sembla que M. de Berville avait un air soucieux. Cependant il leur souriait comme à l’ordinaire ; mais ce sourire avait quelque chose d’ironique qui troubla plus d’une fois Agé-