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Page:Nichault - Scenes du jeune age V1.pdf/244

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vain de son innocence. Son maître le chasse. Le pauvre serviteur s’en va en disant que cette injustice le fera mourir de chagrin.

En ce moment, des sanglots frappent les oreilles des spectateurs. M. de Berville sent ses mains inondées de larmes ; un enfant est à ses genoux, il demande grâce, il s’accuse, il se donne les noms les plus odieux. Il supplie M. de Berville de rendre à François toute sa confiance, et dit que lui seul mérite d’être chassé. Enfin, le désespoir, le repentir d’Agénor attendrissent les assistants à tel point qu’ils se jettent tous en masse