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Page:Nichault - Scenes du jeune age V1.pdf/245

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aux pieds de M. de Berville et le supplient de pardonner.

Pendant ce temps Thérésine implore sa maman en suffoquant de larmes ; mais elle ne cherche point à se justifier en disant qu’elle a été entraînée par la volonté de son cousin : elle prie pour lui autant que pour elle ; la colère de son père peut être si funeste au coupable Agénor !

— Levez-vous, dit M. de Berville ; je ne puis vous pardonner, car ce n’est pas à moi que vous avez fait le plus de mal. Vous m’avez privé d’une chose d’un grand prix, que je regrette de ne pouvoir vous laisser un jour