Aller au contenu

Page:Nichault - Scenes du jeune age V1.pdf/247

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

çois, de s’humilier devant lui, de le ramener chez son oncle, et de fuir pour jamais la maison témoin de sa faute. Les résolutions les plus désespérées passent par sa tête ; il se sent indigne des bienfaits de son oncle, il veut y renoncer ; déjà son cœur se gonfle à la seule pensée qu’il quitte sa famille pour jamais, qu’il va braver la fatigue, la misère… Mais, au moment de franchir la porte du vestibule, quelqu’un l’arrête :

— Où courez-vous donc ainsi ? lui dit-on.

— Je vais chercher François, s’écrie Agénor : il faut qu’il