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Page:Nichault - Scenes du jeune age V2.pdf/126

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soldat aux jambes mouillées ; mais il n’était pas nécessaire de faire garder cette caisse par un baquet plein d’eau.

— Et nos bouquets donc, s’écrièrent les élèves, ne fallait-il pas les tenir au frais jusqu’à ce soir ? n’est-ce donc pas demain la Saint-François ?

Alors, petits et grands, tous passèrent sur les pieds des maîtres, des soldats, pour aller chercher une fleur échappée du baquet, et pour la porter au bon proviseur, qui pleurait comme un enfant, en recevant un si doux témoignage de l’amitié de ses élèves.