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Page:Nichault - Scenes du jeune age V2.pdf/174

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pour le ramasser. Mais elle voit une pièce d’or reluire sur le trottoir ; cette pièce est tombée de la poche, qui est béante et que le taffetas ne recouvrait pas assez ; Albertine n’en peut douter. Son premier mouvement est de retourner chez madame de Verdières, et de lui remettre le double louis qu’elle a oublié dans sa poche ; mais une de ces mauvaises pensées que le démon du mal inspire quelquefois à de bonnes âmes vint troubler Albertine, et lui montrer dans son jour le plus séduisant tout ce que cette somme de quarante francs pour-