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Page:Nichault - Scenes du jeune age V2.pdf/175

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rait apporter de changement à sa condition d’apprentie. Car si elle était chargée d’aller chercher les robes manquées, elle n’avait point de part aux profits que se partageaient entre elles les ouvrières favorites, celles qui portaient les robes parées, les habits de bal vivement attendus, et dont l’arrivée se paie en raison des craintes et de l’impatience qu’ils ont excitées.

Madame de Verdières est si riche ! pensa Albertine, elle ne s’apercevra pas seulement que cette pièce de quarante francs lui manque ; et puis, elle n’est