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Page:Nichault - Scenes du jeune age V2.pdf/208

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L’idée de cette humiliation inévitable faillit détourner Albertine de son projet. Mais le souvenir de ce qu’elle avait souffert depuis sa faute l’emporta sur sa fierté.

— Du courage ! dit-elle : madame de Verdières a des enfants, elle doit avoir l’habitude de pardonner. Je lui avouerai tout : elle verra qu’au fond je suis une brave fille, puisque je lui rapporte son argent. Si elle me traite avec mépris, je m’en consolerai, car j’aurai la conscience tranquille.

En faisant ces réflexions, elle