Aller au contenu

Page:Nichault - Scenes du jeune age V2.pdf/207

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

ches, mêlée de gros sous donnés par la cuisinière, ne représente pas un double louis, et Albertine ignore qu’il existe des marchands d’or, comme de toute autre marchandise. D’ailleurs elle n’aurait pas de quoi payer le change ; il faudrait attendre une nouvelle occasion de gagner quelque chose, et son impatience de s’acquitter, de se réhabiliter est trop vive.

— Comment faire ? se dit-elle. Si je rends cette monnaie au lieu de la pièce d’or, on devinera que j’ai un moment voulu la garder ! on m’en fera honte !