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Page:Nichault - Scenes du jeune age V2.pdf/212

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qu’on l’appelle : c’est la robe qu’il faut porter. Elle essuie ses yeux et descend à la hâte. Mademoiselle Elmire remarque la pâleur et les traces des larmes qui altèrent le visage d’Albertine.

— Qu’as-tu donc, ma petite ? dit-elle ; es-tu malade ?

— Oh ! non, mademoiselle… C’est que… je me suis fait un peu de mal en tombant… dans l’escalier… Mais cela n’est rien.

— Si tu souffres, Rosalie fera cette course pour toi.

— Je ne souffre plus. Et si mademoiselle voulait seulement me permettre d’aller boire