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Page:Nicolle - Naissance, vie et mort des maladies infectieuses, 1930.djvu/201

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nière : fièvres paratyphoïdes, dysenterie bacillaire, choléra, etc.

De toutes façons, voici une maladie contre la propagation de laquelle nous sommes particulièrement bien armés. De l’emploi de nos méthodes résultent déjà de grands bénéfices. Chaque individu, quel que soit le lieu qu’il habite, fût-il insalubre, peut se protéger contre la fièvre typhoïde. Elle est disparue de bien des villes civilisées ; elle ne peut y revenir que par suite d’importations et, là où la vaccination antityphoïdique est appliquée à tout le monde, ces importations ne sont guère à craindre.

Pouvons-nous espérer la disparition définitive de la fièvre typhoïde ? Pas avant que l’hygiène se soit répandue par tout le globe, pas avant qu’il se soit fait une entente entre tous les hommes ; c’est-à-dire pas avant des siècles et peut-être, sans doute (on choisira entre ces adverbes) jamais.

Le paludisme a pour seul réservoir l’homme malade et pour seuls agents de transmission certains moustiques, les anophèles. Il n’existe que là où ces deux facteurs se rencontrent ensemble : paludéen et insecte.

La suppression de l’un ou de l’autre amènerait la disparition du mal. On peut se protéger des