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Page:Noriac, Gille - Pierrette et Jacquot.pdf/10

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n’allait plus, les nouveaux remèdes l’avaient tuée !… Mais ce n’est pas pour cela que je suis venue, si vous me voyez, c’est comme dame patronesse.

DURAND, se reculant.

Des Chinois ! jamais ! jamais !

MADAME PATACHA.

Voyons, vous en prendrez bien une paire.

DURAND.

Jamais ! les Chinois sont des misérables, ils ruinent la France avec des nankins mauvais teint, de fausses porcelaines fabriquées à Montereau, et du thé, dans lequel, ils se plaisent à jeter du vert de gris. Jamais ! jamais !

MADAME PATACHA.

Un seul.

DURAND.

Pas le quart d’un, quand je pourrais choisir mon morceau !

MADAME PATACHA.

Vous, un homme si bienfaisant, membre de la société protectrice des animaux !

DURAND.

Çà, c’est utile !

MADAME PATACHA.

Bah ! quels services y rendez-vous ?

DURAND.

Moi !… je rosse les rochers !

MADAME PATACHA.

Voyons ! vous qu’on a surnommé le père des orphelins…

DURAND.

On exagère !

MADAME PATACHA.

Ah ! ne dites pas non… on sait l’histoire d’un certain petit savoyard…