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Page:Noriac, Gille - Pierrette et Jacquot.pdf/14

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Voulez-vous goûter à notre potage… vous me souhaiterez ma fête… je vous dispense de la couronne et nous parlerons mariage.

MADAME PATACHA, à part, lui serrant la main.

Ciel !

DURAND,

Fichtre ! vous avez la poigne solide.

MADAME PATACHA, à part.

Il y vient de lui-même. (Haut.) Mais certainement, monsieur Durand, j’accepte sans cérémonie.

DURAND.

C’est parfait ! Ah ça, mes enfants, vous vous êtes donc entendus pour arriver ensemble, juste à la même heure, toi de Charenton, toi de la rue Saint-Denis ?

JACQUOT.

Oh non ! c’est par hasard, parrain.

PIERRETTE.

Oh oui, tout à fait par hasard ! il montait…

JACQUOT.

Je montais…

PIERRETTE.

Et nous nous sommes rencontrés à votre porte.

JACQUOT.

Juste à votre porte.

ENSEMBLE.

Et voilà !

DURAND.

Ce n’est pas de tout cela qu’il s’agit… Dans une heure…

MADAME PATACHA.

Je serai ici.

DURAND.

Comment, vous ne restez pas ?

MADAME PATACHA.

Encore une course à faire, et je suis à vous.