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Page:Noriac, Gille - Pierrette et Jacquot.pdf/13

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pas ces jolis bras-là, ces mains, ce cou, ces épaules, la dernière fois que tu es venue !

PIERRETTE.

Ce n’est pas de ma faute, mon parrain.

MADAME PATACHA, à part.

Est-il bête ce vieux-là !

DURAND.

Tu n’avais pas ces yeux-là.

PIERRETTE.

S’ils vous déplaisent, je les fermerai, mon parrain.

DURAND

Non pas !… Tourne un peu.

PIERRETTE.

C’est fait, mon parrain.

DURAND.

Quelle taille ! quelle tournure !

JACQUOT.

Faut-il que je tourne aussi, mon parrain ?

DURAND.

Non, toi, ce n’est pas la peine.

MADAME PATACHA.

C’est trop fort ! – Je crains d’être de trop dans cet examen hebdomadaire et je me retire.

DURAND.

Ah ! pardon ! pas du tout !

MADAME PATACHA, à part.

Il me retient !

DURAND.

Vous allez rester avec nous !

MADAME PATACHA.

Mais ces épanchements de famille…

DURAND.

Ah ! je les ai eus, c’est fini ! et tenez, je n’y pensais pas, sans façons, là… Nous dînons dans une heure…