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Page:Noriac, Gille - Pierrette et Jacquot.pdf/18

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JACQUOT.

J’entends toutes les voisines
Disant : mais regardez donc !

PIERRETTE.

Moi les cloches argentines
Répétant : ding dong, ding dong.

REPRISE DE L’ENSEMBLE
PIERRETTE.

Il est vrai que si tu es aussi pressé que cela, il faut se dépêcher.

JACQUOT.

Ah ! c’est gentil ça ! Eh bien ! c’est moi qui aurai du courage pour deux… Je me charge de tout.

PIERRETTE.

C’est cela, et maintenant ne pensons plus qu’à la surprise que nous devons lui faire.

JACQUOT.

Ah ! c’est vrai ! je l’avais oubliée… J’y cours, adieu Pierrette. (Il l’embrasse.) Je reviens tout de suite ; je descends par le petit escalier.

PIERRETTE.

Qu’il est gentil ! Oh ! pour sûr, ça fera un bon mari !


Scène V

PIERRETTE, DURAND, un melon sur le bras.)
PIERRETTE, poussant un cri.

Ah ! parrain !

DURAND, posant son melon.

Est-ce que je t’ai fait peur, ma petite Pierrette ?