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Page:Normand - À tire-d’aile, 1878.djvu/256

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II


Sans doute, entouré de ces rages,
Souffleté de ces vils outrages,
Par ces mille poings menacé,
Le poëte a courbé la tête,
Il a frémi sous la tempête,
Un subit effroi l'a glacé.

Sans doute, à ce spectacle infâme,
Il a senti s’emplir son âme
De dégoût et d’aversion ;
Ou bien, plus que dégoût et crainte,
Il a subi la rude étreinte
D’une noble indignation…