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Page:Normand - À tire-d’aile, 1878.djvu/261

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Quand la liberté dépassée
Par une licence insensée
Erre sans aide, sans soutien,
Sans que sa voix se fasse entendre :
Honneur à qui vient la défendre !
Place au poëte-citoyen !

Place au lutteur noble et sincère
Qui, plein d’une sainte colère
Contre une vaine cruauté,
Dût-il se briser dans la lutte,
Défend un roi qu’on persécute
Tout en blâmant la royauté !

Vains efforts ! Inutile audace !
Aux vivats de la populace
Louis Seize est guillotiné :
Robespierre commande en maître ;
Qui le désapprouve est un traître,
Qui l’ose dire, un condamné.