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Page:Notice historique sur les ouvrages et la vie de Cuvier.djvu/54

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n’empêchera pas cette partie de notre ouvrage de rester intéressante, lorsqu’elle reparaîtra avec plus de détails et dans tous ses rapports avec la myologie générale. Dites à M. Rousseau que nous avons déjà beaucoup de squelettes de poissons et que nous en aurons bien davantage quand le temps sera meilleur. C’est M. Laurillard qui fait tout ; je n’ai pas encore eu une minute pour m’occuper d’autre chose que de mes fonctions[1] ; mais nous espérons que la Toscane nous offrira moins de difficultés que Gênes, où il n’y a que pénurie et mauvaise volonté. »

Le 31 Décembre 1809 il m’adressait, de Florence, entre autres, ces lignes[2] :

« Vous me faites grand plaisir en travaillant à la myologie, ’et en faisant garder des préparations. C’est ainsi que nous rendrons notre ouvrage supérieur. »

« … Je ne perds point nos ouvrages de vue dans mon voyage, et partout je prends des notes et je fais dessiner M. Laurillard ; mais tous ces cabinets-ci ont bien peu de choses intéressantes, quoiqu’ils soient célèbres, parce qu’on ne connaît pas encore celui du Jardin des plantes comme il mérite de l’être. »

Le 23 Septembre 1810[3] il m’écrivait de Paris à Montbéliard, où une maladie m’avait forcé de retourner, encore plus de détails sur le plan de ce grand ouvrage d’anatomie :

« Je me prépare à me livrer incessamment tout entier au travail auquel vous aviez promis de vous asso-


  1. Celles d’organiser l’instruction publique.
  2. Lettre n.° 19.
  3. Lettre n.° 20.
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