Aller au contenu

Page:Origine et progrès de la puissance des Sikhs dans le Penjab, et histoire du Maha-Radja Randjit Singh.djvu/122

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 100 —

wala-misal, et contracta avec lui des liens d’amitié, scellés par un échange de turbans.

L’année 1802 fut marquée par la naissance de Kharak Singh[1], l’héritier présomptif du maha-radja Randjit Singh : il naquit de Rad Kounwar, fille de Khadjan Singh de Naki. Dans la même année, le fort de Tcheniot, occupé par Djasa Singh, fils de Karam Singh Doulou, chef des Bhangis, fut assiégé et pris, après une courte résistance, par Randjit Singh, qui n’assigna au chef vaincu pour sa subsistance qu’une rente insignifiante[2].

  1. Le capitaine Wade place cet événement après la mort de Dal Singh et lorsque Randjit se mettait en mesure d’occuper son djagir et le fort d’Alipour, ce qui n’a dû arriver, suivant le capitaine Murray, qu’en 1804. L’année 1802 est cependant la date assignée par ces deux officiers à la naissance de Kharak Singh. (Note de l’auteur.)
  2. Djasa Sing de Tchandaniot ou Tcheniot se rendit, dit-on, à Randjit Singh sur la promesse qu’il serait réintégré dans ses possessions, promesse jurée sur les livres sacrés. Il n’en fut pas moins fait prisonnier et dépouillé. Randjit Singh, accusé de parjure, fit voir les livres sacrés sur lesquels il avait juré ; lorsqu’on eut enlevé les enveloppes qui devaient les couvrir, on trouva des briques au lieu de livres. (Note de l’auteur.)