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Page:Origine et progrès de la puissance des Sikhs dans le Penjab, et histoire du Maha-Radja Randjit Singh.djvu/121

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animosité contre Randjit Singh. Mais après quelques mois de débats et quelques escarmouches sans résultat, les serdars, voyant le jeune chef bien préparé à la résistance, abandonnèrent leur entreprise, et depuis lors la ville est toujours restée au pouvoir de Randjit Singh.

Les Musulmans de Kasour, ville considérable située à environ 25 kôs[1] S. E. de Lahor, avaient encouru le juste ressentiment de Randjit Singh, autant à cause de la part que leur chef avait prise à la coalition que des déprédations commises par eux aux portes de Lahor. Sa preinière expédition fut dirigée contre eux, et de 1801 à 1802 Nadjam-oud-din fut forcé de se soumettre à Randjit Singh ; il se reconnut pour son vassal, et s’engagea à lui fournir un contingent de troupes sous les ordres de son frère Koutab-oud-din. Dans la même année, le jeune chef étant venu se baigner au réservoir sacré du gourou Ram Dos à Taran Turan, y rencontra le serdar Fateh Singh, de Alou-

  1. Mesure itinéraire de l’Hindoustan évaluée par Rennel à 2 milles anglais ou 1735 pas géométriques, et par M. Langlès aux trois quarts d’une lieue de France.