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Page:Origine et progrès de la puissance des Sikhs dans le Penjab, et histoire du Maha-Radja Randjit Singh.djvu/169

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mesures furent prises pour assurer par terre et par eau les convois qu’on tirait de Lahor et d’Amritsar ; tout enfin annonçait la détermination de Randjit de se rendre maître de cette place importante. La garnison, de son côté, était pleine d’ardeur et fit les meilleures dispositions pour sa défense. Un grand convoi de grains fut introduit dans la forteresse qui était d’ailleurs abondamment pourvue d’eau. Le peu de résultats qu’obtint l’artillerie sikhe contre les murailles vint encore encourager leurs défenseurs. Le grand canon Bhangi qui envoyait des boulets de deux kakchas et demi, avait été embarqué pour ce siége, mais l’armée sikhe était si dépourvue des matériaux nécessaires pour exécuter de telles opérations militaires, ses officiers étaient si ignorans et si inexpérimentés, que Randjit Singh, après avoir perdu beaucoup d’hommes, parmi lesquels il faut compter Atar Singh, son favori et son confident enseveli dans une mine, accepta les conditions que lui offrait Mozaffar Khan, et se retira après avoir reçu un paiement d’un lakh, plus 80, 000 roupies. Le 25 avril, il retourna à Lahor mor-