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Page:Origine et progrès de la puissance des Sikhs dans le Penjab, et histoire du Maha-Radja Randjit Singh.djvu/170

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tifié de son mauvais succès et en reportant le blâme sur ses officiers et ses djagirdars. Il s’employa alors à accroître le nombre de ses troupes régulières et forma un nouveau corps sikh, appelé orderly khas, ou troupes régulières d’élite auxquelles il accorda une paie supérieure et l’avantage de porter ses dastaks, ou ordres, aux chefs et districts où il les logea avec une haute paie. Un corps d’artillerie à cheval fut aussi formé, des améliorations furent faites dans chaque branche du service dont Randjit Singh, en personne, se réserva définitivement la surveillance.

Gandha Singh qui, en janvier précédant, s’était assuré, par le sacrifice des trésors de son père, sa confirmation momentanée dans la possession de ses états, ne jouit pas long-temps d’un avantage qu’il avait acheté si cher. En juin 1810, un fort détachement fut envoyé à Vizirabad, et toutes les possessions de Djid Singh furent mises sous le séquestre. À peine si quelques villages furent laissés à la jeune victime de cette politique insidieuse. La veuve survivante de Bhagaïl Singh, Ram Kounwar