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Page:Origine et progrès de la puissance des Sikhs dans le Penjab, et histoire du Maha-Radja Randjit Singh.djvu/244

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Chaque djagirdar dut, comme c’était l’habitude, faire son attaque particulière, et une rivalité active, un esprit d’émulation s’empara de l’armée. Du 26 novembre au 7 décembre les travaux des assiégeans s’avancèrent jusqu’au fossé, mais non sans souffrir du feu continwel des assiégés. Le nabab Hafz Ahmed, jugeant alors qu’il en avait assez fait pour son honneur, demanda à capituler sous condition qu’il lui serait permis de sortir de Mankera avec ses armes et tout ce qui lui appartenait et qu’on lui donnerait la ville de Dera Ismaïl Khan avec un djagir convenable. Randjit Singh accepta les propositions et demanda comme garantie à être mis en possession d’une des portes de la citadelle. Des sermens solennels furent échangés, de riches habits d’honneur furent envoyés au nabab pour détruire tous les soupçons dans son esprit. Le 14 décembre il reçut un détachement sikh auquel il livra les portes ; le 18 il sortit avec une suite de 300 hommes et vint camper à un lieu qui lui avait été désigné près des Sikhs. Le 20 il se rendit auprès de Randjit Singh qui le reçut avec beaucoup d’égards. Une escorte