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le même grade dans la cavalerie[1]. Ils furent chargés de former des troupes à la discipline, aux exercices et aux manœuvres de l’Europe. Les commandans indigènes furent d’abord extrêmement jaloux de la faveur qu’obtinrent ces deux Européens et mécontens de les voir revêtus de commandemens ; mais ce qui les irrita surtout ce fut quand ils entendirent ces M. M., interrogés par Randjit Singh sur l’opinion qu’ils avaient de ses troupes, parler avec mépris de la
- ↑ Le général Allard avait été capitaine dans la cavalerie de la garde impériale. En 1815, aide-de-camp du maréchal Brune, il était à Avignon lorsque le maréchal y fut assassiné ; il faillit lui-même devenir victime des royalistes du Midi. Ce fut à la suite de ces malheureux événemens qu’il quitta la France. Il se rendit en Égypte, où Mehemet-Ali accueillait les officiers français ; c’est de là qu’il passa en Perse. Chevalier de la Légion-d’Honneur en 1815, il vient d’être promu au grade de commandeur. — M. Ventura était officier d’infanterie dans l’armée d’Italie, commandée par le prince Eugène de Beauharnais.
faire à ces deux officiers de riches présens. Selon la coutume orientale, ils avaient recu dès leur arrivée les mehmans, ou présens de l’hospitalité. — Ce ne fut que plus tard qu’ils eurent une solde régulière.