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Page:Origine et progrès de la puissance des Sikhs dans le Penjab, et histoire du Maha-Radja Randjit Singh.djvu/248

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M. Ventura avait été colonel d’infanterie dans l’armée française, et M. Allard avait occupé

    le motif de notre voyage. La réponse qu’elle a daigné nous faire nous tranquillise, mais elle nous laisse dans l’incertitude sur l’avenir. C’est pour ce motif que nons avons eu l’honneur de faire il y a déja quelques jours une adresse à V. M., pour savoir si notre arrivée dans ses états lui était agréable, et si nous pouvions lui être de quelque utilité par nos connaissances dans la guerre, acquises comme officiers sous les ordres immédiats du grand Napoléon Bonaparte, souverain de la France. V. M. ne nous a pas tirés de l’incertitude, puisque nous n’avons pas encore reçu d’ordres de sa part. Nous avons donc renouvelé notre demande en langue française, d’après le conseil de Nour-oud-din Sâheb, qui nous fait croire qu’un employé auprès de votre auguste personne connaît notre langue. Dans notre incertitude, nous supplions V. M. de daigner nous faire transmettre ses ordres, que nous suivrons toujours avec la plus grande ponctualité.

    Nous avons l’honneur d’être, avec le plus profond respect,
    Sire,
    De Votre Majesté
    les très humbles, très obéissans et très dévoués serviteurs,
    Allard, Ventura.
    Lahor, 1er avril 1822.

    Mais Randjit Singh n’avait pas attendu jusqu’alors pour