Aller au contenu

Page:Origine et progrès de la puissance des Sikhs dans le Penjab, et histoire du Maha-Radja Randjit Singh.djvu/265

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 243 —

de lui d’un agent nommé Agha Mehdi. Cet agent voulut, à ce qu’il paraît, pénétrer à Lahor par la route difficile du Thibet, mais il mourut ou fut tué à peu de distance de Ladak. M. Moorcroft parvint à se faire rendre ses papiers, et parmi eux la lettre en question, qu’il fit traduire ensuite par M. Ksoma de Koros avec lequel il s’était rencontré dans ses voyages. La lettre, excepté le passage relatif à l’introduction d’un agent, ne contenait rien que des complimens et des assurances de protection pour les marchands du Penjab que leurs affaires pourraient amener sur le territoire de l’empire russe.

Aucune entreprise militaire ne fut tentée dans la saison de 1824-25 ; mais vers avril 1825, toutes les terres des djagirs et celles assignées particulièrement au dewan Mokham Tchand, furent mises sous le séquestre et données à Moti Tchand par Kripa Ram, le petit-fils du dewan. La mauvaise administration des djagirs, les contingens insuffisans fournis par Mokham Tchand, telles furent les raisons qu’on donna de ce séquestre ; quant à Moti Ram, il conserva son gouvernement du Cachemir, et