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Page:Origine et progrès de la puissance des Sikhs dans le Penjab, et histoire du Maha-Radja Randjit Singh.djvu/266

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comme conséquence de ce séquestre, il n’eut à redouter aucun avanie, ni même à voir diminuer la faveur dont il jouissait.

Après le Dasrah de 1825, l’armée entra en campagne avec le but avoué d’une expédition contre le Sindh. Randjit Singh dirigea donc ses troupes sur Pind Dadar Khan, mais là, apprenant que le Sindh était en proie à la famine, il abandonna son dessein et retourna à Lahor, le 24 novembre. Un agent qu’il envoya dans le Sindh pour réclamer le tribut, revint avec des vakils (envoyés) des émirs, souverains du pays ; ils résidèrent pendant quelque temps à Lahor. Ce fut à cette époque que l’associé fidèle jusqu’alors, et le frère (religieusement) de Randijit Singh, Fateh Sing Alouwala, conçut quelquesdoutes sur sa sûreté au darbar de Lahor, et abandomna soudainement la capitale pour chercher un asile dans ses possessions de la rive du Satledj protégée par l’Angleterre. Randjit Singh fut très mécontent de la fuite soudaine de son ancien allié, et fit les plus grands efforts pour engager ce prince à revenir et à reprendre sa place dans son darbar. Les officiers anglais