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Page:Origine et progrès de la puissance des Sikhs dans le Penjab, et histoire du Maha-Radja Randjit Singh.djvu/272

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ses complimens. S. S. eût désiré une invitation personnelle de se rendre à Lahor, mais le prince sikh sut éviter d’y répondre.

Au darbar de Lahor la plus grande faveur du souverain se partageait alors entre Radja Dhian Singh, le chambellan et ses frères Goulab Singh et Soutchet Singh, Mians de Djammou, où leur influence avait été rétablie sous l’autorité de Randjit Singh, qui avait fait, en 1819, de cette place un djagir en leur faveur, comme nous l’avons dit. Hira Sing, enfant de douze ans environ, fils du radja Dhian Singh, était l’objet de la faveur particulière de Randjit Singh, qui ne pouvait se passer de le voir et paraissait prendre plaisir à tous ses caprices. Il avait été nommé radja en même temps que son père et ses oncles, et Randjit Singh s’occupait de lui faire faire un brillant mariage. Ce fut alors que le radja Anrodh Tchand, fils de Sansar Tchand de Kangra, vint avec sa famille rendre visite à son suzerain ; il devait aussi assister, sur sa route, au mariage du fils de l’Alouwala, Nihal Singh. Il avait amené avec lui deux sœurs, sur qui le radja Dhian Singh