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les routes du Sindh, pour qu’ils y puissent transporter leurs marchandises et objets de négoce d’un pays à un autre. Ledit gouvernement de Haïderabad acquiesce à cette demande aux trois conditions qui suivent :

1o Aucune personne ne pourra lever de plan des places militaires, sous prétexte de voyager par lesdits fleuves et routes.

2o Aucun navire ou bateau armé ne pourra réclamer le passage sur ledit fleuve.

3o Aucun marchand anglais ne pourra s’établir dans le Sindh, mais lorsqu’il sera venu dans ce pays et y aura séjourné le temps nécessaire à la conclusion de ses affaires, il devra retourner dans l’Inde.

Art. 4. — Lorsque des marchands voudront faire un voyage dans le Sindh, ils devront obtenir des passeports pour ce faire du gouvernement britannique. Connaissance de la délivrance de ces passeports devra être signifiée audit gouvernement de Haïderabad, par le résident dans le Cotch ou par quelque autre officier du gouvernement britannique.