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Page:Origine et progrès de la puissance des Sikhs dans le Penjab, et histoire du Maha-Radja Randjit Singh.djvu/98

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Il avait quarante-cinq ans, et s’était élevé de la condition de simple dharvi, ou homme de grand chemin, au rang de serdar d’un misal indépendant, avec un territoire dont le revenu est estimé à trois lakhs de roupies. Il laissa une veuve avec deux fils, Maha Singh et Sahadj Singh, et une fille, Radj Kounwar. L’aîné de ses fils, Maha Singh, alors âgé d’environ dix ans, succéda à son serdari ; mais sa veuve et Djeï Singh Ghani prirent aussitôt la direction des affaires. C’est par leur ordre que fut assassiné Djhanda Singh Bhangi, qui était le principal appui du parti du radja de Djammou et l’ennemi déclaré des misals de Soukar Tchaki et de Ghani. Un assassin fut tenté par une forte somme, et il réussit en blessant mortellement le chef Bhangi à l’instant ou il se rendait sans

    mort de Tcharat Singh, qu’il dit être arrivée à Oudoutchak, sur le Basantar, dans une escarmouche entre les deux armées campées depuis six mois sur les rives du fleuve. Le même auteur confirme l’assassinat de Djhanda Singh, mais il dit qu’il était à cheval avec deux ou trois soldats. La date qu’il assigne à ces événemens est la même que celle donnée par le capitaine Murray. (Note de l’auteur.)