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Page:Ozanam - Œuvres complètes, 3e éd, tome 11.djvu/392

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quent des allusions profanes. Mais qu’est-ce que ces pailles au milieu du flot de votre inspiration ? Quelle merveille, au contraire, que le premier jet de votre pensée trouve aussitôt une forme belle, ’harmonieuse et telle que souvent l’art le plus’exquis n’y pourrait rien ajouter ! Je trouve d’ailleurs que vous devenez toujours plus- rigoureux pour vous même, et que vous secouez toujours davantage ce peu de poussière romantique. Personne assurément, depuis Bossuet, n’a prêché comme vous. S’il vous restait quelque chose à faire, ce serait tout au plus de châtier encore vos Conférences en les imprimant, pour leur donner l’irréprochable perfection qui achèvera de les rendre immortelles. Car, mon Révérend Père, ce grand auditoire de Notre-Dame est encore bien petit, en comparaison des absents et des générations futures que vous forcerez de vous entendre.

Adieu, pardonnez-moi l’extrême liberté que vous m’avez donnée, et croyez, mon Révérend Père, à la reconnaissance d’un homme à qui vous avez fait beaucoup de bien.


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