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Page:Ozanam - Œuvres complètes, 3e éd, tome 11.djvu/568

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dois tant, Henri Pessonneaux, Lallier et Duficux, mes plus anciens’amis, trouvent ici un souvenir. Je remercie encore une fois ici tous ceux qui m’ont rendu service. Je demande pardon de mes vivacités et de mes mauvais exemples. Je sollicite les prières de tous les miens ; de la Société de Saint-Vincent de Paul ; de mes amis de Lyon. Ne vous laissez pas ralentir par ceux qui vous diront : Il est au ciel. Priez toujours pour celui qui vous aime beaucoup ; mais qui a beaucoup péché. Aidé de vos supplications, chers bons amis, je quitterai la terre avec moins de crainte. J’espère fermement que nous ne nous séparerons point et que je reste avec vous jusqu’à ce que vous veniez à moi. Que sur vous tous soit la bénédiction du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Ainsi soit-il.

Pise, 25 avril 1855.
J’ajoute ici les plus tendres remercîments pour les frères Bevilacqua, M. le docteur Prato et le Révérend M. Massucco qui m’ont comblé de leur amitié. Dieu seul peut les en récompenser dignement.

All’Antignano, 18 août 1853.