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Page:Pallegoix - Description du royaume Thai ou Siam, 1854, tome 1.djvu/404

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cher le nommé Phuk. M. Sing, après avoir reçu l’ordre, va pour prendre M. Phuk en lui disant : J’ai l’ordre de vous amener vers le prince. M. Phuk et M. Sing arrivent ensemble dans le vestibule du palais. Le prince interroge M. Sing : As-tu amené le nommé Phuk ? M. Sing prosterné dit : Oui, auguste seigneur, je l’ai amené. — Où est donc ce Phuk ? M. Sing entre en rampant dans le vestibule. Ensuite le prince lui demande : Où es-tu donc allé ? je n’ai pas vu ton visage ni tes yeux depuis longtemps. M. Phuk prosterné dit : Ô mon auguste seigneur ! j’ai été malade, et c’est pour cela que je ne suis pas venu ; vous ferez de moi ce que vous voudrez selon votre miséricorde. — Tu es un coquin ; comment as-tu été malade ? — Mon auguste seigneur ! j’ai eu mal au ventre. — Soigne-toi pour te guérir, ensuite tu dois venir vers moi de temps en temps. — Auguste seigneur ! je reçois vos ordres. — Allons, va-t’en. — Auguste seigneur, je reçois vos ordres.

II. UN GRAND AVEC UN INFÉRIEUR.

Le premier mandarin Kra : lahôm ordonna à M. Sanit qui était de service en lui disant : Monsieur