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Page:Pallegoix - Description du royaume Thai ou Siam, 1854, tome 2.djvu/365

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trouvai cinq ballons très-propres, un fort magnifique pour moi, et quatre autres pour les gentilshommes qui m’accompagnaient, avec un grand nombre d’autres pour charger les hardes et tous les gens de ma suite.

Le même soir, le commis que j’avais envoyé à Juthia pour acheter les provisons nécessaires pour les équipages du vaisseau et de la frégate, me vint dire que M. Constance lui avait mis entre les mains, de la part du roi, onze barques chargées de bœufs, de cochons, de veaux, de canards et d’arak pour nourrir les équipages des deux navires, et qu’il lui avait recommandé de demander tout ce qui nous serait nécessaire, le roi voulant défrayer les deux vaisseaux de Sa Majesté pendant tout le temps que je serais dans son royaume.

Le 9, deux mandarins vinrent à mon ballon, de la part du roi, et me dirent que c’était pour recevoir mes ordres ; je partis de ce lieu-là sur les sept heures du matin. Après avoir fait environ cinq lieues, j’arrivai dans une maison qui avait été bâtie exprès pour me recevoir, où deux mandarins et les gouverneurs de Bangkok et de Piply, avec plusieurs autres, me vinrent complimenter sur mon arrivée, me souhaitant une longue vie.