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Page:Parigot - Le Drame d’Alexandre Dumas, 1899.djvu/129

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INFLUENCES ALLEMANDES.

se souvient à l’occasion de Fiesque, que j’en ai cité plus haut une preuve et qu’on en pourrait alléguer d’autres ; que Victor Hugo lui-même s’est souvent inspiré de Gœthe et de Schiller, et de celui-ci davantage, et de Fiesque et des Brigands non pas sensiblement moins que Pixérécourt, dès sa pièce espagnole, Hernani ; qu’à toutes les époques de renouvellement théâtral, c’est la destinée de nos écrivains de faire fonds sur l’étranger ; et qu’au surplus le drame national, autour duquel s’est mené tant de bruit avant, pendant et après Henri III et sa Cour, se pourrait définir d’une formule vraie à moitié, mais nullement paradoxale : une imitation de Shakespeare d’après Schiller et Walter Scott.


    le ciel… » — La fin (V, sc. iv, p. 108), terreur de l’échafaud, etc… est aussi empruntée du V de Marie Stuart. — Il n’est d’ailleurs pas douteux que Byron avait fort bien lu la Conjuration de Fiesque à Gènes comme il avait lu Faust.