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Page:Parigot - Le Drame d’Alexandre Dumas, 1899.djvu/130

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CHAPITRE IV

LE DRAME NATIONAL ET « HENRI III ».


I

AVANT « HENRI III ET SA COUR ».

S’il est beau de louer des vertus étrangères, Il est doux de chanter la gloire de ses pères[1].

Ces vers servent d’épigraphe à un drame patriotique de Pixérécourt. Lorsque Dumas déclare dans Un mot qui précède Henri III, qu’il n’a rien fondé, il est modeste ; quand il cite Victor Hugo, Mérimée, Vitet, Loève-Veimars, Cavé[2], il est prudent : c’est trop ou trop peu. Il oublie un nom qui importe, et que lui rappellera Granier de Cassagnac, sans la moindre intention de lui être agréable[3]. Car il est inutile de remonter jusqu’à Sébas-

  1. Théâtre de René-Charles Guilbert de Pixérécourt, 10 vol., Paris, chez J.-N. Barba, libraire, Palais-Royal. Le tome I est revêtu d’une dédicace autographe au baron Taylor, à qui est dédié Henri III et sa Cour. — T. VI, Charles le Téméraire ou le Siège de Sancy, représenté pour la première fois à Paris, le 26 octobre 1814. La pièce est « dédiée à la ville de Nancy » (patrie de l’auteur), accompagnée d’un avant-propos « aux habitants de Nancy », et augmentée d’une « Note historique et Préface ».
  2. Théâtre, t. I. Un mot, p. 115.
  3. Voir art. du Journal des Débats du 30 juillet 1834.