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Page:Paris, Paulin - Romans de la Table Ronde, tome 4.djvu/321

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mess. yvain et galeschin.

Yvain dans un souterrain pour y attendre ce que Karadoc en décidera.

Pendant ce temps, le duc de Clarence était à la poterne du château et passait la planche étroite jetée sur le fossé. Au delà de la poterne, deux chevaliers fondent sur lui ; il se défend vaillamment, navre le premier et, tenant le second en respect, avance jusqu’au second mur, passe la seconde poterne, non sans quelque inquiétude en l’entendant refermer derrière lui. Quatre chevaliers l’assaillent en même temps et son écu est bientôt percé de part en part. Les glaives le frappent devant et derrière, et pourtant il se défend encore. Enfin il fléchit et tombe de lassitude. On le prend, on le lie il est traîné dans le même souterrain que messire Yvain. Nous pouvons comprendre la douleur des deux amis réduits à n’attendre plus que le moment où le géant viendra leur trancher la tête.

Mais Lancelot nous réclame : nous devons laisser Galeschin et messire Yvain dans la Tour douloureuse pour retourner à lui.