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Page:Paul Vibert - Mon berceau, 1893.djvu/143

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L’ÉGLISE SAINT-LEU

L’ÉGLISE SAINT-LEU
ET SAINT-GILLES


UNE SAINTE DESSÉCHÉE — LE TABLEAU DU SOLDAT MARTYR — DISPARITION DU DIT TABLEAU — ET LE CONCORDAT, M. LE CURÉ ?

J’ai promis dans un précédent chapitre, à propos de ses tours avec clochers, de revenir sur l’église Saint-Leu ou plutôt Saint-Loup, en mémoire de l’archevêque patriote de Sens, j’y reviens. Je ne veux pas faire ici un historique que tout le monde peut retrouver dans les ouvrages ad hoc, mais raconter simplement les particularités curieuses qui méritent de retenir les Parisiens, amoureux du passé.

Saint-Loup est mort en 623 et l’église a été construite en 1235 sur la rue Saint-Denis ; en voilà assez pour l’édification de mes lecteurs.

On retrouve encore des œuvres d’art ou des souvenirs bien intéressants dans cette vieille église, entre autres dans le bas côté de droite, presqu’à la hauteur du maître-autel, trois petits panneaux en stuc, imitant le vieux marbre blanc, recouverts d’un grillage protecteur et en parfait état de conservation, sauf la partie supérieure de l’un d’eux.

Ils datent du xive siècle, ont naturellement la