Aller au contenu

Page:Paul Vibert - Mon berceau, 1893.djvu/151

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
146
L’ORATOIRE DU LOUVRE

L’ORATOIRE DU LOUVRE


LES ORATORIENS — UN RÈGNE NEFASTE — LA FRANCE VENDUE À L’ANGLETERRE — LES SCANDALES DE L’ENTOURAGE DE LOUIS-PHILIPPE SCHIAPPINI.

C’est au numéro 157 de la rue Saint-Honoré, au coin de la rue de l’Oratoire, que l’on trouve le temple calviniste qui porte actuellement ce nom.

Il le doit à une ancienne église, bâtie par le cardinal de Bérulle, pour la congrégation des Oratoriens.

On avait vu sur le même emplacement l’hôtel du Bouchage, tour à tour à la duchesse de Montpensier et à la belle Gabrielle d’Estrées.

L’église actuelle, commencée le 22 septembre 1621, fut terminée en 1630 ; toutefois la façade de la rue Saint-Honoré ne fut achevée qu’en 1645, pour être reconstruite en 1774.

Les architectes — ils s’étaient mis trois pour faire ce monument beau, mais triste — étaient Metezeau, Lemercier et Caquier.

Il n’a guère changé depuis et malgré l’admiration de commande pour le plan parfaitement elliptique de son chevet et pour la pureté des lignes de son ordre corinthien, je le trouve parfaitement triste, surtout depuis que l’on a eu la pensée