Aller au contenu

Page:Paul Vibert - Mon berceau, 1893.djvu/205

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
200
LE PANORAMA

rains nous sont familiers, la plupart sont nos amis, nous leur serrons la main chaque jour dans les couloirs de la Chambre ou les coulisses des Français, ou ailleurs ; la seule chose que je puisse faire ici, c’est vous conseiller d’aller contempler leur portrait ; vous verrez combien Stevens et Gervex y ont mis de feu, de vérité, d’observation, de talent et de brio.

Aux pieds de la France qui apprend à lire à ses enfants, appuyé au socle immense, les bras croisés, la barbe blanche, entre Philippe d’Orléans qui commence le siècle à gauche, dans le crime, et Chevreul qui le finit à droite, dans la science et le travail, un homme et c’est tout, c’est assez puisqu’il s’appelle : Victor Hugo !